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le bon sens
12 mars 2016

Economiser du Gasoil avec le moteur à eau

Capture d’écran 2016-03-11 à 21

INNOVATION "endormie" POURQUOI ?

Connaissez-vous les moteurs PANTONE, hydraulique ou multi-carburant ? : un mélange constitué de 80 % d’eau et de 20 % d’essence, chauffé par les gaz d’échappement. 

Le brevet a été déposé depuis 1980 est largement accessible au public. 
POURQUOI l'état refuse sa mise en circulation ? POURQUOI les assurances boycottent ce mode de carburant écologique et peu polluant ?

Pantone, c’est le nom de Paul Pantone, un inventeur américain qui donna son nom à son moteur dans les années 1980, après avoir déposé un brevet qu’il laissa accessible au public. Le principe est (comme souvent) très simple : un mélange constitué de 80 % d’eau et de 20 % d’essence est chauffé par les gaz d’échappement. Les vapeurs ainsi créées passent dans un réacteur qui les transforme en un « gaz Pantone » lui-même envoyé dans le moteur, en lieu et place du traditionnel mélange d’air et de carburant (cliquer ici pour voir le schéma de principe du moteur).

En d’autres termes, le moteur Pantone utilise de l’eau pour limiter les pertes de rendement, en réinjectant de l’énergie dans le moteur. On peut lire un peu partout que les résultats sont prometteurs : 25 % d’économie de carburant, baisse de la pollution, diminution du bruit, longévité accrue… La liste est longue.

Kit-Moteur--Eau-

Ca, c’est pour la théorie. La pratique se révèle bien différente. Disons-le tout net : le moteur à eau n’existe pas. Les partisans du moteur Pantone prétendent utiliser l’hydrogène de l’eau afin de recréer un « orage » dans un tube dans lequel se croisent le mélange et l’air, ce qui aurait pour conséquence d’électriser l’eau : c’est le gaz Pantone. Ce plasma ainsi créé est pour le moins singulier : la température nécessaire pour l’apparition d’un tel phénomène est de l’ordre de plusieurs milliers de degrés au minimum, soit beaucoup moins que tout gaz d’échappement.

Si le principe scientifique reste très flou, d’autres conséquences laissent encore plus songeur. D’une part, modifier son moteur de la sorte est dangereux, et illégal. Il faut prévenir la Direction régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement (DRIRE) avant toute modification, en concertation avec le constructeur. L’article R.106 du Code de la Route dispose en effet que « tout véhicule isolé ou élément de véhicule ayant subi des transformations notables est obligatoirement soumis à une nouvelle réception ». En cas d’infraction, le conducteur s’expose à plusieurs peines, par rapport aux articles R238 et R241 du Code de la Route , pour chacune desquelles il encourt plusieurs centaines d’euros d’amende.

D’autre part, les mesures effectuées pour étayer la thèse d’une pollution et d’une consommation moindres sont contestables. Le plus souvent ce sont des bricoleurs qui testent eux-mêmes leurs moteurs, sans se référer au moindre standard, et pour cause : il n’en existe aucun. Ainsi tous les tests sont plus ou moins biaisés selon que les bricoleurs croient en ce moteur, ou non. Des lycéens ayant étudié ce réacteur ont publié un tableau de mesures de polluants, réalisé dans un centre de contrôle technique : on y voit moins de monoxyde de carbone, mais la part d’hydrocarbures est éminemment plus importante. En 2005 le magazine AutoPlus a également passé au banc d’essai des moteurs de BMW 520i modifiés, les journalistes ont constaté une baisse de la consommation et une hausse de la pollution, tout en soulignant le comportement chaotique du moteur. Un autre magazine, Action Auto Moto, a réalisé d’autres essais en 2006 et a donné une conclusion inverse, soulignant le fait que ce moteur est « bidon » en termes de consommation !

La plupart du temps les moteurs modifiés par leurs soins sont de vieux modèles ou bien des moteurs de tondeuse à gazon . Sur ces appareils rudimentaires, il est très facile d’obtenir des modifications spectaculaires puisqu’ils sont à la base, extrêmement polluants et gourmands. Mais il semble qu’aucun bricoleur ne soit encore assez téméraire pour tenter de modifier un moteur dernier cri. A suivre…

D'aprés un article de F.GOUBET

http://2ccr.unblog.fr/2012/09/23/moteur-pantone-ou-moteur-fantome/

 Source : AGORAVOX

Après les agro-carburants en Amérique du Sud, la mode venue des Etats Unis et du Canada, est au moteur à eau, ou plus exactement au moteur à essence ou diesel boosté à l’eau. Est ce raisonnable écologiquement parlant ?

 Des centaines de blogs lui sont consacrés, mobilisant une communauté de partisans qui bricolent leurs moteurs partout dans le monde. Le système qui carbure à l’eau convertit de plus en plus adeptes qui s’échangent des plans et des vidéos du kit à eau pour monteur.

 

Image-1024-1024-95658Comme cet ébéniste qui après avoir investit 1 000 euros, a installé des catalyseurs sur l’aspiration d’air du moteur diesel de son camion. Résultat ? L’eau se transforme en particules fines. « On économise 20 % de gazole pour la même performance vitesse et charge »se réjouit ce dirigeant d’entreprise interrogé par Ouest France. Mieux encore, le système serait écologiquement viable puisque les rejets de CO2 seraient ainsi réduits de 80% !

En Bretagne, une entreprise s’est même mise à commercialiser ces kits pour doper son moteur à l’eau. Elle promet, dans ses témoignages, une réduction de 20% de la consommation de carburant et une baisse drastique des émissions de gaz à effet de serre.

Si le système paraît séduisant, il pose tout de même la question de la disponibilité de la ressource en eau, au moment où la planète subit une multiplication des épisodes de sécheresse. Pour ses partisans, le système ne serait pas un gros consommateur d’eau : il ne nécessite qu’un demi litre d’eau pour 1000 km. Intelligemment, l’entreprise de Lorient propose d’ailleurs de n’utiliser que de l’eau de pluie, ce qui paraît compatible avec une approche écologique.

Alors une question subsiste, pourquoi ce système peu coûteux n’est-il pas installé en série sur les moteurs des constructeurs automobiles ?

En réalité, le procédé semble souffrir de la réputation sulfureuse de son inventeur, Paul Pantone, qui a fait connaître son invention en 1999,(en s’inspirant de techniques existantes depuis le début de l’automobile).

Le destin de cet inventeur a de quoi surprendre : d’abord condamné à 10 jours de prison, il est ensuite placé en hôpital psychiatrique de 2005 à 2009

Ses partisans expliquent que c’est après avoir refusé de vendre les brevets de ses nombreuses inventions, qu’il aurait été persécuté par un complot. L’enchaînement des trahisons (de ses associés, avocats, voire de sa femme) qu’aurait subit Paul Pantone, sont dignes d’un scénario hollywoodien (pour ceux que cela intéresse, un récit complet en anglais ici, à prendre avec précautions faute de sources sérieuses).

Autant dire que le conditionnel s’impose dans la biographie de cet inventeur : on n’a pas trouvé en réalité de source issue de la presse américaine sérieuse pour vérifier les informations que font circuler les partisans de Paul Pantone, contribuant ainsi à forger la légende noire d’un inventeur incompris…

Pour autant, au delà du cas de l’inventeur, des détracteurs du système Pantone nuancent fortement les performances du système. Ils estiment que ce procédé pourrait favoriser la corrosion du moteur. Et mettent en avant l’absence d’études sérieuses, pour valider la réduction de consommation de carburants et d’émissions de CO2.

Un dernier argument, pas vraiment convaincant, puisqu’aucune étude sérieuse ne démontre le contraire non plus. On voit mal pourquoi une communauté entière d’internautes s’acharnerait à vanter les mérites d’un système, sans en tirer un avantage, au moins en terme d’économies de carburants. Il serait donc urgent que nos organismes publics (cela pourrait être le rôle de l’Ademe, pour exemple), voire que nos constructeurs automobiles, financés par les contribuables via le crédit d’impôts recherche, nous proposent une expertise indépendante pour tester ce système.

L’hypothèse d’une réduction de 80% des émissions de particules fines, qu’elle soit confirmée ou démentie, mérite d’être vérifiée.

Sources : EAUMONDIEU

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le bon sens
  • Le Bon sens est inné. Il est comme un sixième sens qui s'ajoute aux cinq autres : la vue, l'ouïe, le gout, l'odorat, le toucher, et le bon sens*** A travers cette page, 10 femmes s'unissent avec un même but : DEVELOPPER DES VALEURS SAINES.
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